Le conflit de grossesse
1. Chez donum vitae nous avons l'opinion que chaque vie est un don, même la vie d’un enfant à naître. Mais il y des situations où on trouve les problèmes énormes et la poursuite de la grossesse semble impossible.
Parmi eux, il y a l'incertitude, des soucis, des problèmes de santé ou des finances, des conflits avec le partenaire, des peurs, la solitude dans la nouvelle situation de vie, des expériences traumatisantes pendant la fuite ou le deuil pour des personnes aimées.
2. Si vous réfléchissez sur une interruption de grossesse dans les premières 12 semaines, la loi allemande vous oblige de faire rendez-vous à un centre de conseil reconnu par l'État (Art. 219 StGB - Loi Pénale) pour une consultation. Cette consultation et le certificat sur la consultation sont les conditions pour une interruption de grossesse impunie.
La consultation est gratuite et confidentielle. Sans votre permission écrite, les conseillères ne doivent pas parler avec aucune personne de vous ou vos problèmes. Si nécessaire, on peut s'adjoindre les services d'un interprète qui est aussi soumis au devoir de réserve. Ainsi, vous pouvez parler confidentiellement de tous les sujets qui vous font des soucis.
Nous aidons trouver des perspectives d'une vie avec l'enfant. L'entretien vise à vous donner du courage et de l'orientation. L'entretien se fait sans préjugés. On vous soutient à prendre une décision autonome et nous respecterons votre décision, n'importe qu’elle soit.
Nous offrons des consultations séparées pour femmes et hommes ou des consultations pour les couples. Vous pouvez surtout amener une autre personne de confiance, p. ex. mère, sœur ou amie.
Après la consultation, la conseillère vous donnera le certificat nécessaire, si vous le souhaitez.
Vous pouvez profiter d'une ou de plusieurs consultations avant de prendre une décision solide ou bien pour la poursuite ou bien pour l'interruption de la grossesse. Chaque femme a la permission de prendre une telle décision, même indépendamment de son partenaire. A la place de l'interruption de la grossesse, vous avez la possibilité de l’accouchement confidentiel ou de confier votre enfant à l'adoption. La conseillère peut vous fournir avec des informations en détail et vous offre beaucoup de l’aide.
Hors des heures de consultation et dans les situations d’urgence, vous pouvez appeler le service d’aide « Femmes enceintes en détresse », numéro 0800 4040020, c’est gratuit, multilingues et disponible 24 heures sur 24 heures.
Dans les consultations, on vous soutient aussi en cas des problèmes financiers ou pratiques (Moyens de bienfaisance, travail, logement, santé, garde d'enfants, autres services...).
Ce qu'il vous faut savoir sur l'interruption de la grossesse
1. Entre la consultation et l'interruption de grossesse, un délai de 3 jours doit être respecté. L'interruption peut être réalisée par de techniques médicamenteuses ou chirurgicales et elle doit être faite par un médecin.
La conseillière vous aide à trouver un cabinet médical ou il se parle votre langue et elle peut vous accompagner dans le cabinet. Vous pouvez même amener une personne de confiance comme interprète.
Une interruption chirurgicale est normalement faite ambulatoire sous anesthésie générale dans un cabinet gynécologique ou dans un hôpital. Veuillez organiser une compagne pour rentrer et quelqu'un pour garder les enfants ou demandez du soutien de votre conseillière.
L'interruption médicamenteuse ne peut pas être effectuée après la 9éme semaine de la grossesse. Sous la surveillance d'un médecin, vous prenez deux médicaments différents dans un délai de deux jours pour interrompre la grossesse.
Il y a des effets fréquents comme le saignement, un peu de nausée et des douleurs légères. Mais si vous avez de la fièvre, des douleurs graves ou des saignements forts, venez voir votre gynécologue.
Deux semaines après l'interruption, il y a un examen de suivi.
2. Avant laisser faire une interruption de grossesse, il faut résoudre la question qui va payer les coûts : Les coûts de l'interruption de grossesse dépendent de votre situation financière. Si vous travaillez et gagnez assez, il vous faut payer les coûts vous-même. Si vous touchez des allocations comme demandeur d'asile ou bénéficiaire d’ALG 2 (allocation chômage), l'interruption est gratuite pour vous. Contactez l'assurance-maladie pour obtenir le certificat sur la prise en charge des frais.
3. Apportez dans le cabinet médical ou à l'hôpital : le certificat sur la prise en charge des frais, le certificat sur la consultation effectuée, la recommandation du médecin, la carte assurance-maladie ou le "Behandlungsschein" (feuille de soins) et - le cas échéant- la carte de groupe sanguin ou le carnet de maternité.
4. Si vous avez décidé en faveur d'une interruption de grossesse et si vous avez besoin de discussion après, notre conseillère prend du temps pour vous et elle peut aussi vous informer sur des méthodes de contraception et le planning familial.
Il faut être conscient que deux semaines après l'interruption déjà, la prochaine ovulation peut arriver à une nouvelle conception.
Nous nous prenons de temps pour vous - donum vitae.